Découvrez les projets retenus
Rencontre avec les porteurs des quatre projets que vous avez retenus lors du vote du 2e budget participatif. Ils seront mis en oeuvre par la Ville dans les deux années à venir maximum.
Le triangle vert du Canon d’Or
Publié le 14/12/2023
Anne Geeraerts, Clémence Delobelle et Fanny Pérard sont trois habitantes du quartier du Canon d’Or dont les enfants sont scolarisés autour de la place de la République. « Cette place est un lieu où passe beaucoup de monde mais il n’y a aucune possibilité de se poser, de prendre un goûter à la sortie de l’école. Nous avons donc imaginé de verdir ce triangle qui est aujourd’hui un parking complémentaire à celui de la place, déjà très vaste ». Au programme, pour 7 000 € : de la végétation, des bancs, deux tables de pique-nique, une boîte à livres et un petit parcours de motricité. « Cet endroit pourrait aussi être un lieu de déjeuner pour les jeunes du lycée ou de rassemblement pour des repas de voisins ». Elles qui ont “bien bossé” pour promouvoir leur idée sont satisfaites d’avoir été retenues, ainsi que d’avoir développé « de bonnes relations avec la Ville et les autres porteurs de projet ».
Mise à jour le 28/04/2025
Le triangle vert du Canon d’or, à côté du parking République, prend forme : l’herbe a poussé, les services municipaux ont posé des tables de pique-nique, planté des arbres fruitiers avec les écoliers, des plantations en concertation avec le groupe à l’origine du projet. Il reste encore à installer du mobilier urbain, à aménager une petite mare pour favoriser la biodiversité. Voilà un endroit où il fera bon se poser avec les enfants au sortir de l’école ou de la garderie !
Les cocottes du Pacot
Publié le 14/12/2023
Si Marie Andreassian est la porteuse du projet des Cocottes du Pacot, inspiré des Cocottes conquérantes, c’est un collectif d’une dizaine de familles qui est motivé par cette idée de transformer un terrain peu utilisé de la rue Corneille en lieu de convivialité via la création d’un poulailler collectif. « Nous avons envie d’un lieu où nous retrouver entre voisins autour d’un projet durable, qui permettra en l’occurrence de recycler nos déchets végétaux et d’avoir un rapport au vivant en ville ». Au programme, outre l’installation de “cocottes” : une table de pique-nique, des arbres supplémentaires, deux composteurs collectifs, et la restauration du terrain de boules existant. « Une fois l’aménagement réalisé, nous pensons que d’autres familles viendront nous rejoindre ».
Mise à jour le 28/04/2025
Les tables de pique-nique ont pointé leur nez, les plantations vont suivre, tout comme le poulailler et les poules.
Éclaircir nos bâtiments et nos routes
Mathieu Richir a découvert au fil de reportages qu’« à l’intérieur d’un seul bâtiment, une peinture blanche peut faire baisser de près de 5 degrés la température, et si toute une ville était traitée en couleurs plus claires, bâtiments et trottoirs, cela peut faire baisser de 1 à 3 degrés la température à l’extérieur, ce qui n’est pas négligeable pour la santé ». Ce vaste chantier peut prendre des décennies, alors, souligne-t-il, il vaut mieux « commencer dès aujourd’hui ». Le projet retenu, pour un coût de 9 900 €, est d’appliquer une peinture blanche à fort pouvoir réfléchissant sur une toiture plate de l’école Perrault. « Il s’agit d’une expérimentation pour vérifier que cette stratégie est efficace avant de la dupliquer à d’autres endroits. L’idéal serait aussi qu’à l’avenir, les revêtements des nouveaux projets soient clairs. Bien sûr, ce n’est pas la panacée mais c’est un pas de plus déjà ! Il faut en parallèle mener d’autres politiques de transition écologique ».
Stations de gonflage et de réparation pour les vélos
Sabine Selosse est arrivée à vélo au rendez-vous devant le square Jean-Monnet, un endroit où pourrait être installée une des deux stations de gonflage et de réparation pour les vélos. Elle explique pourquoi elle a concouru à la deuxième édition du budget participatif avec ce projet: « Il m’est arrivé de crever et dans ces moments-là, on se dit qu’un endroit pour réparer son vélo serait très utile. D’autant plus que ce type de station commence à se développer, alors en avoir sur Lambersart permettrait de compléter l’offre. »
Sabine souhaite également que son idée, estimée à 8 800 €, permette d’utiliser « la station comme un atelier où l’on pourrait se former à l’entretien de la bicyclette et ça serait un chouette lieu d’échanges et de conseils sur le deux-roues ».